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samedi 11 septembre 2010

Sismique sensuelle




La lune, ce soir, comme une moire d’argent sur la mer sombre… Pleine lune, et au loin, la lumière du fanal de Planier me rappelle qu’il y a des humains quelque part dans cette nuit .J’ai le ressac pour seul compagnon et une brise de mer, je suis seule sur mon navire. Mes yeux se ferment pour revivre cette scène qui me hante depuis 2 nuits.Une soirée quelque part en été, autour de moi des gens rient, des odeurs de barbecue me parviennent. J’ai bu du rosé très frais et je croque les glaçons de mon verre. Ils explosent dans ma bouche libérant leur goût de banquise. Le liquide glacé coule dans ma gorge altérée.
Je rejette mes cheveux en arrière et j’éclate d’un rire sonore. Puis, je joins mes mains en me penchant vers mon interlocuteur, ainsi je fais ressortir la rondeur de mes seins. Mes yeux ne le quittent pas et les siens non plus. Je ne perds pas une miette de ce qu’il me dit, je ne veux pas qu’il me lâche des yeux, ne serait-ce qu’une seconde. Mon interlocuteur est à moi, c’est mon ….
Il porte un débardeur noir. Je ne vois que ses bras, musclés par la pratique de l’instrument. Je souris… Un peu plus tard, je l’accompagne chercher du rosé dans une espèce de remise. Je ris, il rit aussi. Je fais semblant d’être plus ivre que je ne le suis vraiment. Je porte des talons compensés, un jupon et un corsage vert. Nouvel éclat de rire, je trébuche, il me rattrape au vol…
Je me laisse aller contre lui, mes cheveux sentent le miel et le sel de mer. Je sais qu’ils caressent ses biceps, il est bien plus grand que moi…Je ferme les yeux lorsque je sens ses mains se crisper sur ma taille…Tout bascule alors…Une seconde plus tard, il a saisi mon visage entre ses longues mains et j’ai sa bouche sur la mienne. C’est un baiser dur, sa langue a le goût de l’herbe qu’il a fumé tout à l’heure, son bouc pique mon menton. Je sens mes jambes se dérober sous moi, mes mains abandonnées le long de mon corps. Il m’a saisie et me broie dans ses bras puissants, ma tête me dit encore « c’est ce que tu voulais, non ? », et je ne suis plus rien, que cette pauvre créature sans volonté qu’il m’ entraîne avec lui, sur un tas de couvertures posées à même le sol. ..L’odeur de la remise, l’ombre, la peur d’être surprise, nous entendons les autres à quelques mètres, tout cela déclenche en moi une excitation douloureuse. Je ressens cette pointe délicieuse au creux de mes jambes et mes doigts se glissent sous son débardeur, pour toucher ce torse d’adolescent qui m’a tant de fois fait rêver. Son grain de peau est lisse et frais sous main et il se dépêche d’ôter ce vêtement. Ma bouche se colle alors sur son sein, sa tête se renverse en arrière, il est beau comme un Christ descendu de croix, des larmes mouillent alors mes paupières…Il se relève à demi, me contemple d’un air incrédule, puis étend sa main, pour caresser ma cheville. Sa caresse se fait plus audacieuse, sa main remonte le long de ma jambe, sous mon jupon et s’arrête à la lisière de mon tanga en dentelle. Ses yeux se font interrogateurs, je sais que j’ai encore le pouvoir de tout arrêter. J’aime par dessus tout cet instant où l’homme se fait suppliant et où la femme est, pour quelque secondes, toute-puissante. Je savoure ma victoire. Un long frisson me parcourt, mes yeux se portent sur son jean, et je le sens contre moi, je le sens dur comme de la pierre contre ma jambe. Je ferme les yeux et je soupire et j’ôte moi-même mon tanga, exposant mon intimité dans la corolle de mon jupon vert. Ensuite, je ne sais plus…La bouche aux baisers durs est maintenant collée à mon clitoris et la langue au goût d’herbe me fouille, tandis que les longs doigts caressent mon ventre, puis c’est le sexe long aussi, de D…, qui me pénètre et je sais que c’est trop beau pour être vrai, ces ondes qu’il me communique, je sais juste que c’est un moment à vivre à fond. Je gémis sous lui, puis sur lui, je l’inonde de mon plaisir et il m’inonde du sien. Nous restons un moment, haletants, collés l’un à l’autre, puis il se relève à demi, me dit « tu es une drôle de fille ! » en souriant. Je ramasse mes fringues, l’embrasse sur la joue puis m’en vais en courant. Je ne crois pas à la répétition de ce genre de choses, j’emporte ce souvenir mais rien d’autre ne se produira .

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